À Bethléem, en 1878, sainte Marie de Jésus-Crucifié (Marie Baouardy), vierge carmélite. Comblée de charismes mystiques, elle mena une vie contemplative avec une charité extraordinaire.
Martyrologe romain, 26 août.
Mariam Baouardy est née le 5 janvier 1846 à Abellin, un village de Haute-Galilée, près Nazareth, de parents arabes. Elle fut baptisée à l’église grecque-melchite catholique. Elle connut dès son plus jeune âge de lourdes épreuves : orpheline à 3 ans, elle fut recueillie par un oncle qui l’emmena à Alexandrie (Égypte) et voulut la marier à 12 ans, puis par un proche qui tenta de la convertir à l’islam et lui trancha la gorge. Laissée pour morte, elle en guérit miraculeusement mais en garda une large cicatrice.
Domestique à Beyrouth puis à Marseille, elle fut à 19 ans novice chez les Sœurs de Saint-Joseph-de-l’Apparition à Marseille, puis entra en 1867 au carmel de Pau sous le nom de sœur Marie de Jésus-Crucifié. Elle connut de grandes expériences mystiques à dater de 1868 : prophéties, extases, stigmates, lévitations, etc. Elle obtint la reconnaissance pontificale et l’introduction en Terre sainte des pères du Sacré-Cœur-de-Jésus de Bétharram. Elle participa à la fondation de carmelsà Mangalore (Inde) de 1870 à 1872, puis à Bethléem en 1875, où elle mourut le 26 août 1878 à la suite d’un accident de chantier.
- Sa vie et ses miracles sur le site du Patriarcat.
- Présentation par le carmel de Bethléem.
- Sainte Mariam de Bethléem, Le « Petit Rien » de Jésus-Crucifié, collection ExistenCiel, éditions du Carmel, préface de S.B. Mgr Fouad Twal, 2015.
- Messe du 26 août 2016 au carmel de Bethléem.
Elle fut béatifiée en 1983 et sa mémoire est célébrée à l’anniversaire de sa mort. Restée la seule bienheureuse palestinienne jusqu’en 2009, elle fut canonisée en 2015 avec celle qui fut la deuxième.